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profondément affligés par le crime inqualifiable qui a été commis hier contre un homme dont le plus grand tort, aux yeux de ses assassins, était d’avoir été élu démocratiquement et de servir son peuple dans une tâche difficile et importante. pierre laporte a été une victime de la haine, une haine criminelle que n’avaient pas encore connue le québec et les canadiens. il a payé de sa vie la défense des libertés fondamentales. je dis à ces individus qui l’ont assassiné qu’ils sont à tout jamais indignes d’être québécois, indignes d’être des canadiens français. ce meurtre ignoble d’un homme innocent est un témoignage du genre de société que voudraient établir ces mouvements. mais quelques individus ne peuvent écraser la volonté de tout un peuple, quelles que soient leur cruauté et l’ignominie de leur chantage. la foi dans le régime démocratique est trop profonde et trop authentique au québec pour qu’elle se laisse détruire ainsi. je demande à tous les québécois de rester calmes et de garder confiance dans leurs institutions. le coup qui nous est porté aujourd’hui, comme peuple, est terrible, mais c’est là un test pour notre sang-froid et notre ferme détermination à faire triompher la justice et la liberté. le gouvernement que je dirige ne se laissera pas abattre par une telle épreuve. il y fera face de la façon la plus ferme. c’est ensemble, et seulement ensemble, que nous allons surmonter cette crise. j’ai confiance que nous le pouvons parce que nous sommes des québécois. selon william tetley et plusieurs autres observateurs, le meurtre de laporte fit chuter le capital de sympathie que plusieurs personnes, en particulier des jeunes, avaient pour le flq. le mouvement indépendantiste aux méthodes de guerre venait de dépasser les bornes. la question est toutefois de savoir si ces bornes n’avaient pas déjà été dépassées. il est triste de constater qu’il ait fallu le meurtre d’un ministre pour qu’enfin le flq soit vu sous son vrai jour. il semble que, malheureusement, les morts de o’neil, de morin, de corbo et de quelques autres n’aient pas suffit à ouvrir les yeux. un scénario semblable allait se produire lors de la guerre des motards criminalisés au tournant du 21 e siècle lorsque la tentative de meurtre à l’endroit du journaliste michel auger finit par réveiller les consciences alors que d’autres innocentes victimes en avaient payé de leur vie au cours des années précédentes. le 28 octobre 1970, « le parti québécois imprimait en particulier 500 000 exemplaires d’une brochure de huit pages intitulée c’est notre drame, à nous d’en sortir qui passait sous silence la position adoptée par le pq et ses têtes dirigeantes (rené lévesque, camille laurin et jacques parizeau) pendant les journées fatidiques du 5 au 17 octobre 1970. la brochure passait aussi sous silence le manque de pondérations du pq durant la crise et le fait qu’il n’avait pas cru bon, avant le 16 octobre, de condamner sans équivoque le flq. la brochure du pq s’en prenait plutôt au gouvernement fédéral qu’elle blâmait pour la perte des libertés en vertu de la loi sur les mesures de guerre et pour son intrusion dans ce qu’elle considérait être une affaire québécoise » [1] . rappelons que william tetley a spécifié que l’argument selon lequel tous les droits d’expression et de liberté auraient été brimés avec cette loi ne tient plus la route. en effet, personne n’a muselé qui que ce soit dans les médias – rené lévesque continuait d’écrire dans le journal de montréal par exemple – ni empêché la tenue de rassemblements, de manifestations et autres. en somme, on était encore très loin du régime nazisme. pendant tout ce temps, chose qui nous concerne davantage pour les prochains chapitres, les policiers réalisaient un travail remarquable. si les frères rose et francis simard demeuraient toujours insaisissables, certains sympathisants furent identifiés et arrêtés. bien sûr, il est impossible de reconstituer les événements policiers qui ont conduits à ces premières arrestations puisque les dossiers de police sont toujours inaccessibles pour le grand public, et nous verrons pourquoi dans la conclusion. toutefois, ces premiers gains allaient permettre l’ouverture de l’enquête du coroner sur les circonstances entourant la mort de pierre laporte. comme dans les cas que nous avons étudiés lors des premiers chapitres de la série, certains complices allaient se mettre à table. [1] tetley, p. 19. publicités partager : facebook twitter google linkedin pinterest plus email imprimer wordpress: j'aime chargement… tagué assassinat , cadavre , camille laurin , crise d'octobre , flq , jacques parizeau , meurtre , parti québécois , pierre laporte , rené lévesque , robert bourassa , terrorisme laisser un commentaire l’affaire boudreau: coffin, duplessis et cie (partie 5) publié 6 juin 2018 6 juin 2018 par annie l’histoire du meurtre d’edgar audet méritait, selon moi, d’être revisitée. elle fait maintenant partie de moi. mais au-delà des sentiments qu’elle peut susciter et de toutes ses irrégularités, je ne peux passer à côté du fait qu’elle est survenue le même été et dans la même région que celle du célèbre wilbert coffin. et qui plus est, sur 15 intervenants/hommes de la loi dans l’affaire boudreau, 9 font partie de celle de coffin. de près, ou de loin. dans certains cas, c’était tout à fait explicable étant donné qu’on parle de la même région et de la cour du banc de la reine, notamment pour le sténographe officiel oscar boisjoly et maurice hébert, technicien de la sûreté provinciale. d’autres avaient des liens étroits avec le controversé premier ministre de l’époque, maurice duplessis, maintes fois accusé d’avoir utilisé coffin pour éponger le fameux meurtre des chasseurs qui faisait ombre au tourisme gaspésien. lors de la commission brossard de 1964 faisant enquête sur la culpabilité de wilbert coffin, les médias avaient noté que plusieurs hommes dans l’affaire avaient bénéficié d’une quelconque promotion suite au procès de 1954. on note entre autres maître maher qui avait été nommé conseiller juridique à la régie des loyers et noël dorion qui fût promu procureur de la couronne et représentant du procureur général du québec. j’ai étudié la suite des carrières des intervenants dans l’affaire boudreau. voici ceux sur lesquels mon attention s’est portée. maître Édouard dion était procureur de la couronne à new carlisle de 1945 à 1959 et substitut du procureur général de bonaventure. il représentait la couronne dans le procès pour le meurtre d’edgar audet. en 1959, il a été nommé un des 5 premiers commissaires lors de la création de la commission des libérations conditionnelles du canada. les commissaires devaient se mettre à l’étude et s’entendre à l’unanimité pour chaque détenu libéré. en 1960, le taux d’octroi des libérations conditionnelles a augmenté de 62%. tracy boudreau a donc fait partie de cette cohorte. Édouard dion le connaissait bien. (1) le soleil, 3 décembre 1960 suite à de nombreuses critiques concernant une augmentation des récidives, ce taux d’octroi a chuté à 27% en 1961. selon frank miller, un des commissaires, la commission avait été imprudente en accordant autant de libérations, souvent même à des individus emprisonnés à vie. ce nouveau programme visant la réhabilitation du détenu ne devait pas changer la peine imposée par les tribunaux mais permettait toutefois de la purger hors de la prison, avec certaines conditions. bien que discrétionnaire aux commissaires, une décision de libération ne devait pas se faire avant le tiers de la peine imposée. juste avant le programme, la loi était à la moitié de la peine. tracy boudreau a donc purgé un peu moins du quart de sa peine. et qui plus est, il a commis plusieurs délits alors que sa libération conditionnelle devait s’étendre jusqu’en 1976. au sujet des récidives suite aux libérations, Édouard dion s’était exprimé à plusieurs reprises dans les journaux. dans la presse du 21 septembre 1960, il défendait le programme comme suit: « quand un détenu récidive, c’est que la société lui a hermétiquement fermé les portes. ». c’est dans le soleil du 29 septembre la même année qu’il précise sa pensée: « quand un employeur refuse un emploi à une personne en libération conditionnelle, il est directement responsable si cette personne retourne à la vie du crime ». banq, gaspé sachez que je comprends bien que la notion de réhabilitation dans un contexte de détention est nécessaire. après tout, si la prison ne réhabilite pas et qu’aucun effort n’est mis en place, quel bénéfice notre société en retirera? la démarche entreprise visant à cibler des détenus pour qui la détention n’apporte plus rien peut être selon moi une intervention délicate mais défendable. par contre, sur le lot de libérations accordées en 1960, quels étaient les critères justifiant la libération d’un détenu ayant tué un homme durant son sommeil et menacé un enfant alors qu’il en était à un peu moins du quart de sa sentence? À propos de me dion, un autre détail m’a interpellée. dans le dossier d’edgar audet, on peut voir sur la page frontispice de la plainte officielle le nom de son cabinet de new carlisle, soit jolicoeur & dion . selon mes recherches, il pourrait s’agir d’henri ou d’achille jolicoeur. toutefois, j’ai trouvé un bon nombre d’articles de journaux et de photos où figurent au même endroit ou encore côte à côte Édouard dion et henri jolicoeur. j’en suis donc venue à la conclusion non-officielle qu’il s’agit probablement d’henri. henri jolicoeur, 1956, banq henri jolicoeur était un avocat mais aussi le député conservateur de bonaventure de 1936 à 1939 et de 1944 à 1956. il est devenu juge à la cour des sessions de la paix en 1960. au milieu des années 50, il a été mêlé à un petit scandale peu documenté à la suite d’une assemblée législative où un membre de l’opposition libérale avait accusé avec preuves à l’appui le ministre de la voirie, antonio talbot, d’avoir consenti à ce que des chèques de paie soient produits pour des enfants de 5 à 15 ans dans le comté de bonaventure. ce dernier avait avoué que des parents avaient encaissé 3000$, et ce durant les élections de 1952 où henri jolicoeur avait été élu apparemment avec une petite majorité. maurice duplessis aurait défendu maladroitement le geste. peu de journaux en avait fait mention, autres que l’avenir du nord (18 mars 1954) et le devoir (29 mai 1956). m. jolicoeur était plutôt proche du premier ministre duplessis, et ce depuis de nombreuses années avant l’affaire boudreau. dans le soleil du 23 juillet 1937, on apprenait qu’il avait fait le voyage de montréal à chandler en passant par québec en sa compagnie lors de l’ouverture officielle des usines de chandler. l’appréciation de duplessis envers le député de bonaventure était aussi soulignée, entre autres dans le devoir du 20 avril 1945 alors qu’on nous annonçait qu’une gerbe de roses avait été envoyée par le premier ministre pour son anniversaire. il faut dire qu’après avoir lu bon nombre de textes de l’époque, il semble que m. duplessis avait la gerbe de roses facile. si on retourne précisément au soir du meurtre d’edgar audet, on se rappelle que le policier dépêché sur place était j. eustache sirois . c’est aussi lui qui avait juré devant le juge lors de l’enquête préliminaire n’avoir jamais donné d’ordre à tracy boudreau de partir d’ici 48 heures quelques temps avant sa cavale. eustache sirois était le frère du capitaine raoul sirois, coéquipier du capitaine alphonse matte, tous deux attitrés à l’affaire coffin. ces deux capitaines étaient arrivés en gaspésie précisément le 23 juillet 1953, soit le jour même du meurtre d’edgar et de la découverte des deux dépouilles manquantes des chasseurs. eustache connaissait bien l’agent henri doyon, ce premier enquêteur pour les meurtres des chasseurs qui aurait été mis à l’écart en raison d’un soi-disant parti pris pour wilbert coffin. dans plusieurs articles apparus lors de la commission brossard de 1964, on peut lire ce que les journalistes avaient rapporté de son témoignage. le sergent doyon aurait cherché la complicité d’eustache dans son adversité pour les capitaines sirois et matte. dans le soleil du 14 mars 1964, il explique que doyon avait eu des paroles dures envers eux en lui disant qu’ils devraient s’allier pour laisser partir ces deux « baveux » pour qu’ils puissent ensuite « nettoyer » leur cause eux-mêmes. eustache sirois aurait décliné cette combine, entre autres parce que le capitaine sirois était son frère. dans la presse , le 19 mars 1964, il explique aussi avoir quitté la gaspésie en 1958, ayant obtenu un prestigieux poste de chef de la police à la nouvelle ville schefferville. ceci aurait toutefois été de courte durée car il aurait quitté son poste suite à une mésentente après le départ du maire françois langlais. dans les mêmes temps, le premier ministre maurice duplessis décédait à schefferville, ville pour laquelle il a grandement contribué à bâtir et rendre accessible dans l’intérêt de l’économie pour ses richesses naturelles. eustache se serait ensuite parti une entreprises de cantines à sept-Îles. malheureusement, les témoignages à huis clos concernant cette commission ne peuvent pas être consultés avant 2064, puisqu’ils demeurent secrets pour 100 ans. me clément fortin, auteur du livre affaire coffin: une supercherie? a mené une longue bataille judiciaire pour obtenir ces témoignages, mais en vain. le rapport est toutefois disponible sur le site de la bibliothèque de l’assemblée nationale mais ce document de 700 pages est exempt de témoignage. (2) pour finir, je constate avoir le même questionnement que j’ai mentionné quand j’ai pris connaissance du meurtre d’edgar audet alors que je n’avais lu que quelques articles de journaux. les trois chasseurs venus de la pennsylvanie sont fort probablement passés par la baie des chaleurs pour se rendre à percé. donc, ils auraient traversé toutes ces petites villes dont new richmond. quel était leur itinéraire? où se seraient-ils arrêtés pour mettre de l’essence? pour dormir? pour manger? pour acheter un paquet de cigarettes? ils ont certainement été vus par des gens, surtout que ce n’était pas leur premier voyage de chasse en gaspésie. ce n’est pas juste rendu à percé que des gens ont pu constater que ces hommes possédaient quelques richesses. les seules bribes d’itinéraires de cette région que j’ai pu trouver sont plutôt celles de wilbert coffin lors de son voyage de gaspé vers montréal. il voyageait avec la camionnette verte de son ami william baker et s’est arrêté à des endroits qui m’intéressent. il aurait fait le plein d’essence chez un campbell à black cape et aurait mangé chez un dénommé audet à maria. bien entendu, je sais qu’il y a beaucoup d’audet à maria et les environs et j’ai pu constater dans la presse du 26 juillet 1954 qu’il s’agissait d’un fermier de 70 ans au nom de wilfrid-pierre audet. malgré tout, je n’ai pas pu faire autrement que d’insérer cette information parmi les multiples hypothèses que mon père et moi avons discutées. jugement de la cour suprême, 1956-01-24 edgar audet a été tué dans la nuit du 23 au 24 juillet 1953, soit quelques heures avant le petit bruit sourd du journal qui tombe à plat sur les perrons québécois. celui dont la une annoncait la découverte des deux dépouilles manquantes sur les trois chasseurs. coïncidence ou pas? que l’affaire coffin ait une incidence ou non, ma liste de théories est de plus en plus longue. je suis certaine que des gens savent des choses, ce qui me permet au moins de maîtriser dorénavant l’expression « l’esprit de clocher ». il y a une chose qui devient claire pour moi. À la lumière de l’affaire boudreau, où il m’apparait évident qu’il y a eu injustice et manipulation, je me demande comment peut-on être certain que coffin ait eu un procès juste et équitable alors qu’on parle de la même région, le même été avec plus de la moitié des mêmes hommes impliqués ? (1) rapport annuel de la cnlc, 1960: https://www.securitepublique.gc.ca/lbrr/archives/npb-racnlc-1960-fra.pdf (2) https://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/depotnumerique_v2/affichagenotice.aspx?idn=70483 partager : facebook twitter google linkedin pinterest plus email imprimer wordpress: j'aime chargement… tagué édouard dion , clément fortin , commission brossard , edgar audet , henri jolicoeur , maurice duplessis , meurtre , noël dorion , procès , tracy boudreau , wilbert coffin 2 commentaires octobre 70: meurtre ou accident? (19) publié 3 juin 2018 3 juin 2018 par eric veillette photo judiciaire du corps de pierre laporte, tel qu’il a été retrouvé dans un coffre de voiture au soir du 17 octobre 1970. samedi, 17 octobre 1970 c’est au cours de la soirée du 17 octobre que le flq laissera savoir à la station ckac « que pierre laporte a été « exécuté » à 18h18 et que son corps repose dans le coffre arrière d’une voiture, au parc de stationnement de l’aéroport de saint-hubert. les reporters se rendent sur les lieux, repèrent la voiture, appellent un photographe et la police qui, environ vingt-quatre minutes après minuit, ouvre le coffre de l’automobile et y découvre le corps inanimé de pierre laporte » [1] . le communiqué daté du même jour se terminait par cette autre menace : « p.-s. les exploiteurs du peuple québécois n’ont qu’à bien se tenir ». dans son numéro du lundi 19 octobre, le premier à paraître suite à la découverte du corps, la presse annonçait que les autorités étaient déjà à la recherche de paul rose, 27 ans, et de marc carbonneau, 37 ans. on délivra contre eux des mandats d’amener à travers tout le canada et les États-unis. les deux individus étaient connus des policiers. carbonneau avait été blessé d’une décharge d’arme à feu lors de la fusillade de murray hill, le 7 octobre 1969, alors qu’il était en compagnie de jacques lanctôt, autre membre du mlt (mouvement de libération des taxi). il aurait été identifié par mme cross comme étant l’un des ravisseurs de son mari. « quant à paul rose, il s’est fait connaître comme membre fondateur de la maison du pêcheur à percé, qui avait tenu les policiers et la population de percé en état d’alerte presque continuellement au cours des mois de juillet et août » [2] . de plus, rose avait été impliqué dans les émeutes survenues l’automne précédent à saint-léonard. selon un article de michel auger, c’est au matin du 19 octobre qu’on découvrit la maison où avait été détenu laporte. « cette maison située dans une petite rue, à quelques centaines de pieds du lieu de la découverte de son cadavre, samedi soir, n’était pas piégée », précisa auger. « c’est une équipe de détectives de l’escouade de sécurité de la sûreté du québec, dirigée par le sergent albert lisacek, qui a localisé la maison, vers 2h ce matin, au 5630 de la rue armstrong, à saint-hubert ». c’est lisacek lui-même, qui deviendrait un policier vedette quelques années plus tard, entre autres pour avoir pourchassé le truand richard blass, qui aurait été le premier à entrer après avoir défoncé la porte. quand il a aperçu une malle suspecte dans le salon, une brigade de déminage fut appelée sur les lieux. il fallut une heure de travail pour comprendre que, finalement, elle ne contenait aucune bombe. on aura compris que la mort de pierre laporte était confirmée et qu’on recherchait déjà des suspects. dans son livre de 1977, pierre vallières écrivait que « les médias du monde entier annonçaient « l’exécution » de pierre laporte ». la presse , qui annonça la nouvelle seulement le lundi 19 octobre, en raison de l’absence de publication le dimanche, n’utilisa pourtant pas le terme d’exécution. le gros titre en première page se lisait plutôt comme suit : « la maison où était détenu laporte est trouvée, vide ». la presse utilisait plutôt le mot « assassiné » pour décrire le crime. quant à lui, le devoir parlerait de « meurtre ». d’ailleurs, c’aurait été un énorme manque d’objectivité de la part des médias que de décrire la mort de laporte comme une « exécution », un mot sur lequel vallières insista à plusieurs reprises et dont il ne comprenait visiblement pas l’origine ni la signification. le terme d’exécution provient du mot latin executio , qui signifie achèvement. et larousse de préciser qu’on parlerait de la mise à mort d’un condamné. or, laporte n’a jamais été condamné par un système de justice. le plus étonnant, c’est de voir vallières écrire : « jamais d’ailleurs, comme on l’a vu précédemment, le flq n’avait eu l’initiative des événements. il était tombé tête baissée dans le piège qu’on lui avait tendu » [3] . faudrait-il supposer que les membres du flq sont tombés dans un piège en commettant le crime de deux enlèvements? le fait d’avoir tué pierre laporte était-il un autre piège? les felquistes étaient encore de pauvres victimes? certes, il faut un culot étonnant pour affirmer que le flq n’avait eu aucune initiative dans ces « événements ». et de plus, doit-on faire remarquer que vallières, en aucun temps, ne transmet une quelconque part de sympathie pour les membres de la famille laporte? dans cette même lignée de l’illogisme, il poursuit en disant : « pourtant, le flq n’avait aucun intérêt à ce que l’un des otages soit tué ou même meure accidentellement » [4] . voilà une belle phrase vide de sens qui ne cadre d’ailleurs pas avec les faits. il suffit de penser à cette note laissée avec le corps de laporte – p.-s. les exploiteurs du peuple québécois n’ont qu’à bien se tenir – qui démontre bien l’absence de regret. au contraire, cette phrase démontre à quel point ils souhaitaient poursuivre dans leurs idées délirantes. peu importe sa situation, personne n’a intérêt à tuer quelqu’un, et pourtant cela se produit continuellement. quant à prétendre que le flq n’avait aucun intérêt dans une mort accidentelle, il aurait d’abord fallu avoir l’intelligence d’éviter de se mettre les pieds dans les plats en procédant à un enlèvement. en prenant la décision de kidnapper laporte, ces hommes ont eux-mêmes rehaussé le niveau de risque. et il ne faudrait pas non plus oublier les armes qu’ils avaient préparées pour commettre leur méfait, ce qui prouvait nettement leur intention criminelle, leur préméditation. voilà qui me fait dire que l’ouvrage de pierre vallières perd ici le peu de crédibilité qui lui restait dans ce travail de comparaison et de recherche. il continuera cependant de nous accompagner puisque les théoriciens du complot fondent beaucoup de confiance en son livre. vallières remettait aussi en question le fait que les rose et simard aient pu eux-mêmes aller déposer le cadavre à saint-hubert en expliquant qu’il y avait des barrages partout, et même sur le chemin de la savanne. pourtant, on vient de voir dans l’article de michel auger que la maison de la rue armstrong se trouvait seulement à quelques centaines de pieds du lieu de la découverte. les ravisseurs devaient donc plutôt bien connaître les allées et venues du quartier. il n’y a donc rien de surnaturel dans cette partie de l’histoire. la perversion de vallières allait jusqu’à laisser entendre que la mort de laporte faisait partie du méchant complot fédéral, qui prenait de l’ampleur depuis des années : « pour le flq, tuer laporte équivalait à un suicide politique, sans compter qu’un tel geste mettait en grave danger de répression massive l’ensemble des forces progressistes au québec. d’ailleurs, l’imposition, la veille, des mesures de guerre ne pouvait laisser subsister aucun doute à ce sujet. ni le flq ni la population n’avaient donc intérêt à ce que pierre laporte soit exécuté; par contre, le pouvoir central pouvait profiter d’une mort survenant en un aussi bon moment psychologique » [5] . facile à dire avec quelques années de recul (il écrivait ceci en 1977), mais au moment des événements il paraît beaucoup plus vraisemblable que ces terroristes se moquaient de la vie ou de la mort de laporte. en 1982, simard écrira : « la certitude, la conviction que tout irait bien a commencé à diminuer jusqu’à ce que soit proclamé la loi des mesures de guerre et le refus définitif du gouvernement. là, laporte a « craqué » et sans que notre attitude face à lui ne change. il ne parlait plus, ne réagissait plus. il était comme … sans vie, absent. tout comme si on lui avait enlevé la vie. autant il a pu être convaincu que le gouvernement allait accepter, autant avec l’annonce du refus et l’envoi de l’armée au québec il s’est effondré. la loi des mesures de guerre a été annoncée durant la nuit du 16 octobre à 4 heures du matin, par le gouvernement fédéral » [6] . le livre de simard ne nous aide pas beaucoup à situer précisément les événements dans le temps. on ignore l’heure où laporte aurait tenté de s’évader. son style littéraire n’est pas clair quant à savoir si le meurtre de laporte s’est produit le même jour que cette tentative de fuite. quoiqu’il en soit, en se fiant aux autres informations, il est certainement plus fiable de continuer de croire que la tentative d’évasion ait eu lieu quelque part au cours de la journée du 16 octobre et que le meurtre eut lieu le lendemain. là encore, notre étude plus exhaustive de l’enquête du coroner, que nous verrons au cours des prochaines semaines, viendra nous aider à mettre certains détails en place. parmi les questions qui subsistent, je pense qu’il y a celle où plusieurs personnes se demandent encore si la mort de laporte a été un meurtre, c’est-à-dire un geste prémédité, ou alors un banal accident. pour envisager l’accident, il faudrait placer la tentative d’évasion le même jour et ainsi croire en la possibilité qu’en plus de s’être blessé sur le verre laporte se serait étranglé par accident avec sa chaîne. est-ce possible? bien sûr, on sait que pour étrangler quelqu’un il faut au minimum de trois minutes, et puisque simard a déjà avoué que lui et ses amis s’étaient tout de suite aperçu de la tentative – ils avaient apparemment entendu un bruit – alors il faut prendre en considération que les ravisseurs seraient intervenu sans délai et que si la chaîne causait un dommage quelconque ceux-ci aurait immédiatement aidé laporte à s’en dégager. n’oublions pas un fait : selon l’autopsie pratiquée ensuite, il ne fera aucun doute que la mort a été causée par une strangulation à l’aide de la chaînette que laporte portait à son cou. il faut donc oublier le scénario de l’accident. voilà qui nous oblige à nous tourner vers le seul dénouement possible : le meurtre ou l’homicide involontaire. laissons à simard le soin d’expliquer, ou du moins tenter de le faire, le fil des événements qui ont conduit à la décision ultime : « nous avions la sensation que laporte était déjà mort. il était comme quelqu’un à qui on a enlevé toute vie. il avait l’air complètement « vidé ». tu sentais que, pour lui, on l’avait déjà tué. c’était comme si, pour lui, il était déjà mort » [7] . dans cette dépersonnalisation de la victime, on semble se donner l’excuse de le considérer déjà comme mort pour minimiser le geste qui allait suivre. À lire simard, on a l’impression qu’il s’apprêtait à lui rendre service en le tuant. tout simplement odieux! après avoir souligné la présence militaire dans les rues et la fin des négociations avec le gouvernement, simard en arrive au grand questionnement ultime, sans toutefois décrire les débats que l’on devine vaguement entre les trois ravisseurs. puis, encore une fois, on remet la faute sur la loi des mesures de guerre : « on la met en application en pleine nuit, en cachette, en même temps qu’on a envoyé l’armée, pour faire peur. mais ça ce n’est pas du terrorisme. bien non! c’est légal! avec cette loi-là on arrête sans mandat, on défonce les portes des maisons, on remplit les prisons. mais ça, encore une fois, ce n’est pas du terrorisme, c’est la démocratie en pratique! tu sais que tu es rendu à l’échéance. Ça ne vaut plus la peine d’envoyer un autre communiqué. tu es rendu au choix : pierre laporte va être libéré ou il va mourir » [8] . on le sent sur le point d’avouer, et c’est ce qu’il fait, noir sur blanc. en dépit de quelques doutes sur son livre, il faut donner à simard le fait d’avoir écrit ce paragraphe : « après l’enlèvement nous avions envoyé plusieurs communiqués. nous exigions du pouvoir une réponse sinon, après un certain délai, pierre laporte serait exécuté. c’est ce que nous disions, écrivions. mais même si tu écris ça, même si tu dis ça, c’est humainement impossible d’envisager une chose pareille. tu ne peux te figurer une chose comme ça. il y a des conséquences que tu peux envisager intellectuellement. tu peux les considérer au niveau politique, au niveau théorique. au niveau humain c’est impossible. tu ne peux pas dire, à moins d’être un monstre, tranquillement : « o.k. le gouvernement refuse, on va répondre… » Ça ne se peut pas. […]. nnous nous questionnons. nous nous interrogeons. il nous faut prendre une décision. nous le libérons ou nous ne le libérons pas. il faut décider rapidement, nous n’avons plus de temps devant nous. le gouvernement a donné sa réponse. elle est définitive : c’est la force. nous en sommes rendus là. Ça ne sert à rien d’envoyer d’autres communiqués, le pouvoir a dit non. il ne veut pas négocier. Ça ne sert à rien de tenter encore une fois de parler. c’est la loi des mesures de guerre. le gros coup est donné… tu es comme au pied du mur… ou bien tu es conséquent avec le geste que tu as posé ou bien tu le libères. tu n’as pas d’autres choix. et il faut que la décision se prenne maintenant! tout de suite! dans le temps aussi tu n’as pas le choix » [9] . finalement, il passe aux aveux, comme il l’avait fait devant les enquêteurs, douze ans plus tôt : « je ne sais pas comment m’exprimer. c’est la première fois que je dis ça. la décision que nous avons prise, c’est que nous l’avons tué. ce n’est pas du tout un accident. Ça n’a rien à voir avec ce qu’on a raconté… Ça s’est fait très vite. Ça se fait très vite. c’est fragile une vie humaine. c’est fragile. ne me demandez pas comment nous avons fait ça. je ne sais pas. je ne sais plus. je ne veux pas me souvenir. je ne veux pas y penser. tout ce que je peux dire c’est que je ne peux croire que j’étais là. je suis incapable de croire que nous avons fait ça. je ne sais pas comment » [10] . il n’en dira pas davantage. aucun détail. aucune précision permettant de deviner lequel du trio a réellement étranglé laporte. il faut donc s’en remettre à sa déclaration qui sera lue lors de l’enquête du coroner. selon certains, le meurtre de laporte aurait été commis à 18h18, soit une semaine précisément après son enlèvement. simard n’a rien dit à ce propos, mais si c’est réellement le cas, cela ressemble drôlement à un meurtre planifié depuis un certain temps, comme si les ravisseurs avaient finalement « respecté » un ultimatum précis. sinon, une heure aussi précise, ça ne s’invente pas! simard se montra assez peu bavard sur la façon de disposer du corps. il affirmera cependant que leur trio avait eu l’idée de mettre le feu à la maison de la rue armstrong pour détruire toutes les preuves. encore une fois, il se donnera bonne conscience en prétendant que « nous ne l’avons pas fait parce que nous avons eu peur pour les voisins » [11] . au soir du 17 octobre, robert bourassa « s’était rendu avec ses stratèges dans un bâtiment administratif de terre des hommes, où une centaine de personnes (avocats et policiers, fonctionnaires et diplomates canadiens, cubains, québécois) préparaient l’opération. c’est là qu’il apprit que le pire était arrivé : pierre laporte avait été retrouvé mort dans le coffre arrière d’une voiture, à saint-hubert » [12] . pour sa part, william tetley ajoutera que « après l’imposition des règlements de la loi sur les mesures de guerre et la mort de pierre laporte, les manifestations étudiantes se sont évaporées; ne sont restés que quelques meneurs et activistes endurcis » [13] . d’ailleurs, ces manifestations qui eurent lieu durant les journées fatidiques de la crise n’avaient pas une grande valeur selon tetley. selon lui, elles étaient menées par quelques étudiants universitaires mais surtout des décrocheurs qui « libres comme l’air, ils étaient prêts à manifester et, comme de nombreux étudiants, agissaient impulsivement plutôt que rationnellement » [14] . [1] william tetley, op. cit. , p. 333-334. [2] la presse , 19 octobre 1970. [3] vallières, p. 70 [4] ibid., p. 71. [5] ibid. [6] simard, [7] simard, p. 63. [8] simard, p. 64. [9] simard, p. 65. [10] simard, p. 67. [11] simard, p. 68. [12] germain, op. cit. , p. 157. [13] william tetley, op. cit. , p. 51. [14] ibid. partager : facebook twitter google linkedin pinterest plus email imprimer wordpress: j'aime chargement… tagué cadavre , corps , crise d'octobre , francis simard , jacques rose , meurtre , paul rose , pierre laporte , scène de crime , terrorisme laisser un commentaire heydrich, l’homme clé du iiie reich publié 30 mai 2018 27 mai 2018 par eric veillette calic, Édouard. heydrich, l’homme clé du iiie reich . [paris] : Éditions nouveau monde, 2010. 509 p. Édouard calic savait de quoi il parlait. correspondant de guerre à berlin, ses écrits lui valurent une arrestation et trois ans dans un camp de concentration pendant la seconde guerre mondiale. auteur de plusieurs ouvrages sur le nazisme, il s’est éteint en 2003. reinhard heydrich, surnommé reini dans son enfance par les membres de sa famille, est un personnage célèbre mais sur lequel on manque cruellement de documents pour reconstituer minutieusement ses faits et gestes. c’est d’ailleurs ce qui amène l’auteur à préciser, à la toute fin de son ouvrage : « en employant exclusivement les méthodes conventionnelles de la recherche historique, il est impossible d’écrire une biographie réelle et complète d’heydrich. en effet, quiconque s’y essaie se condamne à ne travailler qu’avec les documents partiels dont on dispose et à s’en tenir aux récits fortement teintés de subjectivité des membres de sa famille, de ses amis et de ses collaborateurs; on ne peut comprendre ainsi la vraie nature de ce « personnage satanique » et, par là même, son rôle dans des provocations orchestrées afin de tromper le peuple allemand et l’opinion internationale » [1] . en dépit d’un style qui s’adresse visiblement à un lectorat qui a des connaissances minimales sur la deuxième guerre mondiale, calic arrive à nous dépeindre un portrait sommaire de heydrich. parfois on s’égare dans des généralités, mais on retiendra que son père, qui avait connu la veuve du grand compositeur richard wagner, a longtemps subi une rumeur qui le disait juif. né le 7 mars 1904, heydrich entra dans la marine allemande au début des années 1920. en 1931, il est chassé de la marine avant de réapparaître quelques mois plus tard en train d’organiser le service secret du parti national-socialiste sous les ordres de himmler. cette expulsion de la marine reste probablement l’un des plus grands mystères de sa biographie. l’auteur nous convainc ensuite de son implication directes ou indirectes dans plusieurs coups montés, dont des assassinats, des enlèvements et même l’incendie qui a détruit le reichstag, un événement qui marqua la nouvelle ère du nazisme. plus récemment, le nom de heydrich est revenu hanter les cinéphiles. en effet, le film anthropoid , tourné en 2016, raconte les détails entourant l’assassinat de heydrich en 1942. en 2017, le film hhhh (traduit en français sous le titre assassinat ) relate sensiblement la même histoire mais avec quelques variantes. ce qu’on retiendra sans doute le plus de cet assassin de l’histoire, c’est la conférence de wannsee, qui s’est tenue le 20 janvier 1942 et qui avait pour but d’organiser les derniers préparatifs de la « solution finale » du « problème juif ». [1] p. 470. partager : facebook twitter google linkedin pinterest plus email imprimer wordpress: j'aime chargement… tagué assassinat , gestapo , heydrich , himmler , hitler , nazisme , reich , reichstag laisser un commentaire octobre 70: la loi sur les mesures de guerre (18) publié 27 mai 2018 28 décembre 2017 par eric veillette vendredi, 16 octobre 1970 c’est vers 4h00, au matin du 16 octobre 1970, que la loi des mesures de guerre fut proclamée. en 1982, simard écrira : « la certitude, la conviction que tout irait bien a commencé à diminuer jusqu’à ce que soit proclamé la loi des mesures de guerre et le refus définitif du gouvernement. là, laporte a « craqué » et sans que notre attitude face à lui ne change. il ne parlait plus, ne réagissait plus. il était comme … sans vie, absent. tout comme si on lui avait enlevé la vie. autant il a pu être convaincu que le gouvernement allait accepter, autant avec l’annonce du refus et l’envoi de l’armée au québec il s’est effondré. la loi des mesures de guerre a été annoncée durant la nuit du 16 octobre à 4 heures du matin, par le gouvernement fédéral » [1] . de son côté, georges-hébert germain, biographe de bourassa, soulignera: « trudeau agissait comme s’il contrôlait tout à lui seul. or, ce n’est pas lui qui a réclamé l’armée; c’est bourassa. ce n’est pas lui qui a demandé l’application de la loi sur les mesures de guerre; c’est bourassa, qui ne l’a jamais nié. juridiquement, il ne pouvait en être autrement. c’est le gouvernement provincial qui doit faire au gouvernement fédéral la demande du recours à l’armée et de l’imposition de la loi sur les mesures de guerre » [2] . dans la biographie qu’il a consacrée à robert bourassa, jean-françois lisée se laisse tenter par l’exagération : « à quatre heures du matin, le 16 octobre 1970, un événement inédit dans l’occident de l’après-guerre se produit. au canada et surtout au québec, les libertés des citoyens sont suspendues. quelque 500 québécois seront emprisonnés pendant en moyenne un mois, pour simple délit d’opinion. les résidences de 4 600 québécois seront perquisitionnées, sans mandat, souvent à répétition. dans les années précédant et suivant octobre 1970, plusieurs pays occidentaux sont aux prises avec du terrorisme, y compris des kidnappings, y compris politiques. aucun d’entre eux n’agira de façon aussi liberticide qu’au québec. deux ans auparavant, de gaulle affrontait en mai 1968 la plus grande révolte observée en occident. jamais il n’a suspendu les libertés » [3] . lisée ne consacrera que quelques pages à la période de la crise d’octobre et évitera de s’attarder sur de nombreux points importants. mais il continue d’insister, en bon séparatiste, sur des termes comme « suspendre les droits civils » ou « suspensions des libertés » en abordant le sujet de la loi sur les mesures de guerre . pour simard, du moins dans son livre de 1982, c’est après l’annonce de cette loi que tout changea et aussi que laporte tenta de s’échapper : « il a vraiment craqué. c’était pour lui comme s’il n’y avait plus d’espoir. il était écrasé. c’est dans cet état qu’il a tenté de « s’échapper ». je mets le mot échapper entre guillemets parce qu’il ne s’agit pas vraiment d’une tentative d’évasion » [4] . simard et ses complices se trouvaient apparemment dans le salon lorsque « nous avons entendu un bruit de fenêtre cassée. nous nous sommes précipités dans la pièce où se trouvait laporte. il avait réussi à se défaire des menottes qui le retenaient. tout en essayant de se protéger avec un oreiller, il s’était jeté dans la fenêtre de la chambre. il n’avait pas réussi à passer au travers. elle était trop haute. il portait encore le bandeau qui lui cachait les yeux. c’était comme s’il n’avait pas pris la peine de l’enlever, alors que de ses mains libres il aurait pu le faire. c’est la première chose qu’il aurait dû enlever. je ne peux pas expliquer ce comportement, mais ça indique bien l’état dans lequel il se trouvait » [5] . plutôt que de considérer cela comme une tentative d’évasion, simard préférait plutôt parler d’un « geste de désespoir » ou d’un « acte de folie ». c’est donc comme cela que simard expliquait les blessures de laporte, en essayant de sortir par une fenêtre de chambre. s’il faut poursuivre dans cette logique, les blessures sanglantes auraient donc causé une panique chez les ravisseurs, une attitude que simard tente de justifier : « c’était tragique, dramatique. Ça faisait mal. le goût te prend de plus en plus fort de le libérer. tu ressens le besoin de mettre un terme à sa captivité comme si c’était aussi la tienne. tu rêves d’en finir avec une situation qui, pour toi aussi, devient de plus en plus difficile. humainement, c’est presque intenable » [6] . les ravisseurs pansèrent les blessures de leur otage mais ne le conduiront jamais à l’hôpital. c’est pourtant ce qui aurait dû être fait, si on en croit l’aspect « humain » que simard voulait se donner. toujours selon ses dires, ils l’auraient ensuite assis dans le salon. laporte paraissait tellement stoïque que « sa tête tombait sur sa poitrine ». la tension aurait augmenté et provoqué une importante discussion parmi les ravisseurs. certes, n’importe quel criminel prit d’un soudain élan de conscience et qui se serait véritablement soucié de la vie humaine plutôt aurait finalement tout assumé pour conduire son otage à l’hôpital. ils auraient pu le laisser devant la porte des urgences sous le couvert de la nuit, par exemple, et repartir sans être remarqués. ce n’est cependant pas ce que simard et les frères rose ont fait. certes, ils ont discuté, mais ils ne semblent pas avoir envisagé de lever le moindre petit doigt pour cet homme blessé. comble du vide créatif, simard ne fournira que cette piètre réponse : « qu’est-ce qui a fait que nous n’avons pas été le conduire à l’hôpital? je pense que la réponse n’est pas dans la maison de la rue armstrong. elle est dans tout ce que nous avions fait avant. elle est dans tout ce qui se passait à l’extérieur » [7] . ce soir-là, robert bourassa admit avoir demandé à ottawa d’appliquer la loi sur les mesures de guerre « parce qu’il craint que les membres du flq soient sur le point de passer à la quatrième étape de leur plan de terrorisme, c’est-à-dire l’assassinat sélectif » [8] . bourassa dira avoir pris cette décision avec « énormément de réticence ». avait-il vraiment le choix? Évidemment, certains affabulateurs comme vallières maintiendront que tout cela faisait partie d’un énorme complot, mais « bourassa s’est dit moralement convaincu que l’escalade observée depuis trois ans se serait poursuivie jusqu’à l’exécution complète du plan de terrorisme dévoilé dans le document remis par le flq aux autorités à l’occasion de l’enlèvement de m. james cross, il y a maintenant près de deux semaines » [9] . contrairement à ce que certaines personnes ont affirmés, faut-il vraiment croire que la loi sur les mesures de guerre arrivait comme une surprise complète au matin du 16 octobre? non seulement on en parlait déjà depuis plusieurs heures, mais les soldats étaient déjà descendus dans les rues de montréal au cours des années précédentes pour venir en aide aux policiers. devrait-on blâmer bourassa ou d’autres politiciens pour cette décision? on le sait, plusieurs québécois ont ensuite vu en bourassa un premier ministre faible qui « mangeait dans la main » de trudeau. selon les felquistes, et en particulier francis simard, c’est l’annonce de cette loi qui changea tout pour les ravisseurs de pierre laporte. Était-ce une façon de jeter le blâme du drame qui allait suivre sur les épaules du gouvernement? sans cette loi, laporte aurait-il été libéré? devant une telle menace terroriste, le gouvernement avait-il d’autres choix? au cours de la soirée du 16 octobre, dans une entrevue diffusée à la fois à la radio et à la télévision depuis son bureau de l’édifice de l’est, trudeau déclara : « si les gouvernements cédaient au chantage des ravisseurs de mm. cross et laporte, la loi de la jungle finirait par supplanter nos institutions juridiques qui se désagrégeraient graduellement. […] si, comme certains le suggéraient, on avait accédé cette fois-ci aux exigences des terroristes, quitte à exercer la prochaine fois une sévérité et une vigilance accrues, on n’aurait fait que retarder l’échéance. demain, la victime aurait été un gérant de caisse populaire, un fermier, un enfant. est-ce alors seulement qu’il aurait fallu s’opposer au chantage? combien d’enlèvements aurait-il fallu avant de dire non aux ravisseurs? » [10] . dans ce discours qui dura une quinzaine de minutes, trudeau ne se gêna aucunement pour émettre son opinion sur le flq : « si nous avons offert un sauf-conduit, c’est uniquement parce que m. cross et m. laporte pourraient identifier leurs ravisseurs et contribuer à leur éventuelle condamnation. de cette façon, nous éliminons donc les motifs que ces derniers pourraient avoir de faire mourir leurs otages. pour survivre, toute société doit pouvoir se débarrasser du cancer que représente un mouvement révolutionnaire armé, voué à la destruction des fondements mêmes de notre liberté ». trudeau ajoutera que ce n’était pas par gaieté de cœur qu’il avait instauré la loi sur les mesures de guerre . il n’avait pas eu le choix. toutefois, « le chef du gouvernement a reconnu que le droit criminel dans son état actuel, est insuffisant face à l’action du terrorisme systématique. mais, comme aux communes dans l’après-midi, il a fait part de son intention de discuter avec les chefs des partis de l’opposition l’opportunité de présenter une loi d’une portée plus restreinte que celle de la loi sur les mesures de guerre » [11] . trudeau souligna également qu’il y avait suffisamment eu d’actes de violence au cours de la dernière année. l’application de cette loi était-elle une grave injustice, comme plusieurs allaient le prétendre par la suite, ou un aboutissement inévitable de la montée violente d’un mouvement radical? trudeau expliqua qu’il agissait ainsi parce que le flq avait d’abord posé des bombes, pratiqué deux enlèvements et menacé de procéder à des assassinats sélectifs. plus tard, les détracteurs de trudeau ont aussi prétendu que cette loi était utilisée pour faire peur à la population, mais déjà le 16 octobre le premier ministre du canada expliquait qu’il agissait plutôt pour éviter que la peur ne se répande. n’empêche que la présence de soldats dans les rues avait de quoi créer une certaine instabilité. en plus de la loi sur les mesures de guerre , on déclara le flq illégal, ce qui avait pour conséquence que « quiconque est membre du flq, ou lui prête assistance, ou communique ses déclarations, ou préconise l’emploi de la force pour renverser le gouvernement est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement de cinq ans au plus » [12] . si on doit en croire ces déclarations, c’est donc à regret que trudeau aurait pris ces mesures. Évidemment, ses adversaires étaient contre l’idée. « m. t. c. douglas, leader du nouveau parti démocratique, est d’avis que le gouvernement emploie un marteau-pilon pour écraser une noix. m. réal caouette, leader du ralliement créditiste, s’est déclaré solidaire du gouvernement. certes, de telles mesures ne sont pas de nature à réjouir les canadiens, mais elles s’imposent, tout comme s’imposait bien avant ce jour une plus grande fermeté envers certains éléments de la société québécoise » [13] . et comme il y a des opportunistes à toutes les époques, on découvre dans le devoir du 17 octobre 1970 l’annonce d’une conférence intitulée « le drame cross-laporte vu par un psychanalyste ». la publicité précisait : « tel est le titre de la pertinente conférence que prononcera andré la rivière, psychanalyste consultant de montréal, devant les membres du club richelieu de st-rémi, le lundi 19 octobre. m. la rivière, ex-boursier des hôpitaux psychologiques et psychiatriques, et ancien professeur à l’université de montréal, est l’auteur de plus de 95 ouvrages (dépression nerveuse, névrose et psychose, et justice), dont certains, traduits en plusieurs langues, sont distribués dans le monde entier ». peut-on parier qu’au soir de sa conférence, le lundi, il dut se réajuster ou annuler la soirée? « dans la nuit du 16 au 17 octobre, bourassa et son équipe faisaient parvenir un communiqué aux stations de radio. on informait la population, et en particulier les felquistes, que le pont de la concorde à terre des hommes avait été temporairement désigné comme faisant partie du territoire cubain. on donnait l’assurance aux ravisseurs qui voulaient s’y rendre en compagnie de leurs otages que ni la police ni l’armée n’interviendraient. une fois sur le pont, ils remettraient leurs otages et leurs armes au consul cubain. puis ils seraient tous conduits à dorval, où les attendrait un avion pour cuba. une fois à la havane, les otages seraient remis à des représentants du gouvernement canadien et ramenés sains et saufs à montréal ». [14] dans son livre de 1971, gérard pelletier admettait déjà que la loi des mesures de guerre n’avait pas été prise de gaieté de cœur : « […] j’ai voté plus tard le recours à une loi d’exception parce que je croyais (et je crois encore) que, compte tenu des circonstances, c’était la solution la moins mauvaise – puisqu’on peut difficilement parler d’une « bonne » solution quand il est question de proclamer la loi des mesures de guerre, dans un pays comme le canada. la décision était d’autant plus critique qu’il fallait tenir compte du facteur temps. le caractère d’urgence limite la réflexion, les consultations, les études technocratiques et oblige les responsables à prendre des risques plus ou moins bien calculés. c’est d’ailleurs exactement l’effet recherché par ceux qui, en recourant à la violence, provoquent cet état d’urgence » [15] . sans vouloir faire de politique – comme je l’ai précisé dans mon avant-propos – je crois qu’on doit donner raison à pelletier sur ce point. il est honnête d’admettre que cette décision a été prise dans des conditions qui étaient loin d’être idéales. et il présente également cet exemple concret et simple pour mieux comprendre la situation : « ce n’est jamais de gaieté de cœur qu’un médecin prend la décision de pratiquer sur son patient une opération délicate et dont il connaît les possibles complications. mais, s’il est raisonnablement sûr de son diagnostic, il n’a pas le choix, et son hésitation risquerait de provoquer une aggravation fatale de la maladie » [16] . bien sûr, ils ont été nombreux ceux et celles qui ont critiqué le gouvernement pour avoir instauré la loi sur les mesures de guerre , mais ont-ils bien évalué tous les aspects du problème? gérard pelletier se montre encore une fois d’une lucidité frappante : « les réponses opérationnelles à des problèmes comme le chômage, par exemple, la pollution ou le terrorisme ne sont pas nombreuses. l’État peut faire appel à des spécialistes plus ou moins compétents, s’entourer d’experts conseils plus ou moins ingénieux, faire preuve lui-même d’une imagination plus ou moins vive, il n’empêche que les solutions-miracles n’existent que dans l’esprit de ceux qui, à l’écart des centres de décisions, et quand ils sont mal informés sur les faits pertinents, règlent les grands problèmes du pays en quelques coups de plumes ou quelques coups de gueule » [17] . [1] simard, [2] germain, p. 155. [3] jean-françois lisée, le petit tricheur, robert bourassa derrière le masque , 2012, p. 73. [4] simard, p. 58. [5] simard, p. 58. [6] simard, p. 59. [7] ibid., p. 61. [8] claude beauchamp, « bourassa : la population a toutes les raisons d’être optimiste », la presse , 17 octobre 1970. [9] ibid. [10] « le flq est déclaré illégal, un cancer à déraciner – trudeau », le devoir , 17 octobre 1970. [11] ibid. [12] le devoir, 17 octobre 1970. [13] le devoir, 17 octobre 1970. [14] germain, op. cit., p. 157. [15] gérard pelletier, la crise d’octobre , 1971, p. 13-15. [16] pelletier, op. cit. , p. 15. [17] ibid . , p. 31-33. partager : facebook twitter google linkedin pinterest plus email imprimer wordpress: j'aime chargement… tagué crise octobre , enlèvement , francis simard , kidnapping , loi sur les mesures de guerre , meurtre , paul rose , pierre laporte , robert bourassa , terrorisme laisser un commentaire navigation des articles articles précédents publicités suivre ce blog par courriel entrer votre adresse courriel pour vous inscrire à ce blog et recevoir les notifications des nouveaux articles par courriel. rejoignez 411 autres abonnés statistiques du blogue 670,551 visites actualité l’indexation du projet pmajc couvre maintenant les procès expéditifs de 1926 à 1952. récemment, le projet a permis de retrouver les transcriptions du procès et de l’enquête de coroner dans l’affaire alexandre lavallée (1926-1927). auteurs : annie l’affaire boudreau: coffin, duplessis et cie (partie 5) l’affaire boudreau: les éléments manquants (partie 4) l’affaire boudreau: les procès (partie 3) thérèse toutant eric veillette octobre 70: le point de non retour (20) octobre 70: meurtre ou accident? 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